08 janvier 2013

Falklands : du gros calibre

En plus des quelques véhicules présentés il y a peu, j'ai pris le temps de peindre quelques unités de soutien complémentaires.

Tout d'abord, voici des opérateurs MILAN (Missile d´Infanterie Léger Antichar). En 1982, c'est la version 1 de 103mm qui est utilisée. Les chars argentins n'étant pas présents lors de la campagne, les MILAN furent chargés de réduire au silence les positions retranchées et autres bunkers "naturels". A plusieurs reprises, l'avancée sous le feu ennemi était impossible avant l'arrivée des "support weapons". Des témoignages parlent d'ailleurs de champs de batailles quadrillés par les fils de guidage des missiles...


Les Blowpipes (sarbacanes) étaient l'arme anti-aéronefs portative typique des soldats anglais. Les Argentins disposaient d'un armement identique mais il est souvent resté dans les entrepôts de Stanley ou attribué à des commandos. Le missile n'a pas vraiment répondu aux attentes (seuls 2% des tirs ont abattus leurs cibles) et a en conséquence été retiré du service peu après le conflit.


Les Rapiers ont quant eux été déployés dans la baie de San Carlos où ont débarqué les paras et commandos anglais. Ils n'auraient abattus que 4 avions. En effet, les reliefs de la baie les empêchaient d'avoir une ligne de vue suffisante sur leurs cibles potentielles. Considérablement améliorés, ils sont toujours service depuis les années septante dans l'armée britannique... mais n'ont pas été redéployés hors Angleterre depuis 1982.


L'artillerie n'a pas été extrêmement efficace non plus. Si les canons de 105mm étaient la norme de part et d'autre, les Argentins disposaient également de 150mm et les anglais de canons de marine. Outre les efforts de logistique lors des redéploiements, la cause des problèmes d'efficacités est très clairement le sol détrempé des Falklands. D'un côté, les artilleurs devaient régler après chaque tirs leurs pièces qui s’enfonçaient dans le sol coup après coup, de l'autre, les obus étaient absorbés par le terrain très meuble. Des longues salves qui devaient être de véritables déluges de feu n'ont donc pas eu l'effet désiré. Ci-dessous, un canon de 105mm para italien en service dans une unité Argentine (figurines MJ).


Les canons sans-recul anglais ont été expédiés mais n'ont pas été déployés. Encore une fois,  le terrain exécrable en est la cause. Cependant, les Argentins en ont déployés quelques uns. De nos jours, certaines ferrailles, vestiges des combats, jonchent encore les collines des Malouines. Ci-dessus (au milieu), une version avec mantelet.

4 commentaires:

  1. bref, rien de mieux que la biffe pour ce conflit si j'ai bien compris ;)

    Beau boulot

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  2. Encore de bien belles plaquettes ! Bravo ! (J'ai l'impression de me répéter...)

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  3. toujours de belles plaquettes,pour le conflit des malouines c'était d'abord un conflit d'infanterie , et aussi des batailles aériennes aux désavantage des argentins

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  4. Merci pour les messages (même si ils se répètent :-)).

    En effet, il y a eu plusieurs phases lors du conflit (notamment une grande phase navale). Cependant, une fois les Anglais débarqués, toute la reconquête s'est faite à pied et la il devient un combat de fantassins. Je compte rejouer la campagne sous les aspects : naval-aérien-infanterie.
    A bientôt,

    Benoit

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